Comment trouver ta mission de vie

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Ce troisième extrait est tiré de la partie “Rêver”

Prête?

Début de l’extrait…

L’Ikigaï est un outil qui nous emmène au Japon et a été inventé au quatorzième siècle dans la région d’Okinawa. Cette région est connue pour la longévité de ses habitants. C’est l’endroit de la planète avec la plus grande proportion de résidants atteignant cent ans. Coïncidence ? Peut-être pas.

Ikigaï est un mot japonais qui ne peut être traduit littéralement. Il est composé de deux mots : « iki » qui signifie la vie, la gaieté, le vivant, et « gaï » qui signifie « ce qui a de la valeur ». Ces deux mots associés forment notre raison de vivre ou notre mission de vie.

La version occidentalisée de l’Ikigaï cherche l’équilibre entre quatre domaines :
Ce que tu aimes faire ;
Ce dans quoi tu es douée ;
Ce dont le monde a besoin ;
Ce pour quoi tu peux être payée.

En Occident, nous accordons énormément d’importance à la quatrième partie : ce pour quoi je peux être payée. Quand nous demandons à un enfant, ce qu’il veut faire plus tard, nous lui demandons implicitement « qu’est-ce que tu veux faire comme travail qui te ramènera de l’argent ? »
Dans la méthode de l’Ikigaï, tout est une question d’équilibre. Aucun domaine n’est plus important qu’un autre.
Selon les Japonais, chacun possède un Ikigaï. Mais beaucoup ne prennent pas le temps de le chercher et vivent leurs vies sans vraie raison d’être.
Vivre sans savoir pourquoi peut mener à un manque de motivation au quotidien. Lorsque nous n’avons pas pris le temps de déterminer notre mission de vie, nous nous laissons embarquer par les autres sur un chemin pas forcément idéal pour nous, et nous nous retrouvons vingt ans plus tard à nous demander ce que nous faisons là.

Pour éviter ça, prends le temps de chercher ton Ikigaï. Peut-être que tu ne le trouveras pas aujourd’hui, mais au moins tu auras commencé tes recherches. Petit à petit, tu vas pouvoir le compléter au fur et à mesure de tes découvertes et expériences. Pour certaines, l’Ikigaï apparaît après le premier essai. D’autres auront besoin de plusieurs explorations avant d’y arriver. C’est tout à fait normal.

Si encore aujourd’hui, tu restes encore dans ta zone de confort et que tu as toujours suivi le schéma classique de vie, tu as sûrement vécu peu d’expériences qui te permettent de découvrir ce qui te plaît ou non. Avant de pouvoir trouver ton Ikigaï, tu vas devoir tester de nouvelles activités, de nouveaux domaines. Tu auras besoin de sortir de ta zone de confort pour découvrir ce que tu aimes sans l’influence des autres. Je t’encourage à passer à l’action dès maintenant. Teste une nouvelle activité chaque semaine ou chaque mois selon ton emploi du temps. Pars à la recherche de domaines différents. Reste curieuse de tout. Plus tu sortiras de ta zone de confort, plus tu apprendras à te découvrir.

Petite précision importante sur la zone de confort ; je vois beaucoup de coachs dire que nous ne devrions jamais rester à l’intérieur de celle-ci. Je ne suis pas de cet avis. La zone de confort possède également de vrais avantages. C’est l’endroit où tu maîtrises tes actions, celui où tu vas dans ton domaine d’expertise. Il serait dommage de s’en priver. Mon conseil, c’est de rester à 80 % dans sa zone de confort et d’en sortir les 20 % restants. Si tu fais trop souvent des activités que tu ne maîtrises pas, tu vas t’épuiser.

En sortir ne veut pas non plus dire faire des choses à l’opposé de ton confort. Il ne faut pas non plus entrer dans la zone de panique parce que quelque chose est trop éloigné de ton monde.

Par exemple, si tu as peur de parler en public, commence par t’entraîner pendant deux minutes devant dix personnes. Si tu commences par une heure et demie devant mille personnes, tu finiras directement dans la zone de panique ; un endroit tellement éloigné de ta zone de confort que tu n’apprendras plus rien.

Revenons à l’Ikigaï. Pour le déterminer, réponds aux quatre questions :
Qu’est-ce que j’aime faire ?
En quoi suis-je douée ?
De quoi est-ce que le monde a besoin ?
Pour quoi est-ce que je peux être payée ?

Ton Ikigaï se situe à l’intersection entre tes quatre réponses.
Décortiquons ces quatre éléments en commençant par : qu’est-ce que j’aime faire ?
Cette question s’entend au sens large. Qu’est-ce que tu aimes faire pour le plaisir ? Au travail ? En week-end ? Avec tes amis ? Si tu as créé ta liste du bonheur dans le chapitre précédent, tu as déjà probablement trouvé une bonne partie de la réponse à ces questions, mais tu peux toujours compléter, bien sûr. Essaie de comprendre pourquoi tu aimes ces activités. Qu’est-ce qu’elles t’apportent ?

Ensuite, ce dans quoi tu es douée. Le deuxième élément de l’Ikigaï concerne tes talents. Ce qui te paraît naturel, là où les autres ne le voient pas de la même manière que toi. Si tu as utilisé l’outil « feedback des proches » de la première partie, tu possèdes peut-être déjà des éléments de réponses. Réfléchis aussi aux moments où tu as été complimentée sur certaines choses. Note ce qui te vient à l’esprit.

Le troisième élément est : ce dont le monde a besoin. Qu’est-ce que tu pourrais apporter au monde pour le rendre meilleur ? Quelles sont les problématiques générales sur lesquelles tu pourrais apporter ton aide ?
Peut-être que tu pourrais y amener plus de beauté ? De l’honnêteté ? De la gentillesse ?
Par exemple, ma réponse à cette question, c’est : de l’audace, du courage, du passage à l’action, du changement.

Enfin, le dernier élément : ce pour quoi tu peux être payée. Pour quoi aimerais-tu être payée ? Quelles sont les compétences que tu possèdes aujourd’hui qui pourraient t’apporter de l’argent ?
Prends ton temps pour finaliser ces questions. Ne te mets pas la pression pour le faire en un seul jour. Mais les avoir en tête au quotidien t’aidera à les compléter petit à petit. Une fois que tu as terminé les quatre éléments, essaie de trouver les points communs.

Est-ce que tu arrives regrouper les quatre catégories en une ? Si oui, tu as trouvé ta mission de vie. Sinon, creuse encore, élargis tes horizons, cherche des points communs étant peut-être moins évidents.

Une fois que tu es armée de tes rêves et idéalement de ta mission de vie, tu vas pouvoir passer à l’action ! Dans la troisième partie de ce livre, tu vas commencer à établir ta stratégie pour réaliser tes rêves.

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