L’art de poser les bonnes questions pour être efficace
Le livre, 10 minutes pour coacher ses collaborateurs ou L’art de poser les bonnes questions pour être réellement efficace, est super facile à lire et nous donne pleins de clés sur comment tirer le meilleur de soi-même, de son entourage, de ses collaborateurs (si tu en as déjà 😉 ) ou de toute personne que l’on rencontre.
Il est structuré en 7 questions principales. Dans cet article je ne vais pas partager ces questions mais plutôt les 3 points-clés que je retiens de la lecture de ce livre.
1. Vaincre le monstre de conseils
Quand quelqu’un vient vers nous avec un problème, notre premier réflexe (moi la première 😅) est de trouver une solution. Pour ce faire, nous ensevelissons la personne de conseils pratiques.
Cependant, ce n’est pas la solution idéale. Car en faisant cela:
1. nous rendons la personne dépendante de nous (bye bye women empowerment!),
2. nous nous positionnons automatiquement au-dessus de la personne
3. nous ne connaissons souvent pas assez bien la personne et la situation pour vraiment lui venir en aide.
Alors comment maitriser le monstre de conseils qui sommeille en chacune de nous?
“SHUT UP, LISTEN, ASK QUESTIONS” (en français, tais-toi, écoute, et pose des questions)
En effet, poser des questions nous permet de mieux cerner la situation mais permet aussi à la personne de la démêler et de trouver la solution par elle-même.
Ps.: ça marche aussi de le faire pour soi.
Ces questions peuvent être:
Quelle est la difficulté ici pour toi? A quelles solutions as-tu pensé? Quoi d’autre?…
2. Le triangle dramatique
Apparement le triangle dramatique est une théorie bien connue mais je ne la connaissais pas. Alors voici l’explication, en quelques lignes, au cas où tu serais dans le même cas que moi.
Cette théorie stipule que dans chaque échange que nous avons nous jouons l’un de ces 3 rôles:
la victime: “pauvre de moi”
le sauveur: “laisse-moi t’aider” (monstre de conseil: le retour!)
le persécuteur: “tout es de ta faute”
Ces rôles peuvent être échangé au cours de la même conversation.
Quand nous sommes dans l’un de ces 3 rôles la communication est perturbée, n’est plus efficace voire contre-productive!
Nous avons souvent un rôle que nous jouons plus souvent que les autres. Tu arrives à repérer le tien?
La mauvaise nouvelle? Nous aurons toute notre vite tendance à retomber dans ce satané triangle.
La bonne nouvelle? Une fois que nous le connaissons, nous pouvons en sortir de plus en plus souvent en prenant en compte les vrais besoins sous-jacents.
3. Repérer les besoins sous-jacents
Repérer les besoins sous-jacents de la personne en face (ou de soi-même) nous aide à répondre d’une manière plus pertinente à la demande.
Quand vous demandez à une personne “Que veux-tu?”, essayez de repérez le besoin sous-jacent qui se trouve dans la réponse.
Il existerait 9 besoins:
Affection
Créativité
Loisirs
Autonomie (liberté)
Sens (identité)
Empathie
Participation
Sécurité (protection)
Et bien-être physique.
Quand chacun se rend compte des besoins de l’autre, la conversation devient vraiment intéressante et utile.
Conclusion
C’est tout pour cet article très “psychologique”.
Je t’encourage vivement à aller lire ce super livre qui t’en apprendra beaucoup sur toi et sur les autres.
Voici le lien si tu souhaites le commander: Editions Eyrolles